Signature de Francis Bachelet

Entretien avec Francis Bachelet

À quelques jours de l’annonce officielle de sa candidature à la mairie de Rosheim, Francis Bachelet nous reçoit chez lui au cœur de la cité romane. Il est souriant, chaleureux, nous entamons la conversation naturellement.

Francis, vous êtes très impliqué dans la vie associative et culturelle de Rosheim depuis de nombreuses années, avez-vous grandi ici?

Francis Bachelet : Je suis né et j’ai grandi à Barr. C’est en 2003, lorsque ma femme Muriel et moi avons souhaité quitter le centre de Strasbourg pour nous installer au vert, que Rosheim s’est imposée comme une évidence. Rosheimoise de naissance, elle connaissait la ville et m’a permis d’y trouver rapidement ma place.

Il me semble que c’est par le biais du sport que vous avez fait vos premiers pas dans le monde associatif?

F.B. : En effet, mon père avait créé le club de handball de Barr. J’y ai fait mes premières armes dès l’âge de six ans. L’esprit d’équipe y était remarquable et je garde des souvenirs très forts des soirées et des tournois que nous proposions. J’ai vite pris beaucoup de plaisir à participer à l’organisation collective de ces évènements. Les blessures récurrentes qui ont fini par m’éloigner des terrains n’ont pas entaché cet enthousiasme, qui me porte encore aujourd’hui. Mes «premiers pas» dans le monde associatif rosheimois, je les ai d’ailleurs faits dans le club de… course à pied! J’ai également créé la troupe de théâtre La Bonne Compagnie, dont les spectacles ont été très appréciés pendant près de 15 ans.

Et les pas suivants, où vous ont-ils mené?

F. B. : À l’école, d’abord, puisque je suis professeur des écoles depuis 1999 et que j’ai obtenu un poste définitif à Rosheim en septembre 2004. Dans plusieurs associations ensuite, une dizaine au total, dont j’ai été membre ou que j’ai dirigées. Ces deux chemins que j’ai suivis en parallèle m’ont donné l’occasion de rencontrer de nombreux concitoyens passionnés et attachants, tout en agissant pour le bien commun et l’épanouissement des jeunes générations.

Qu’est-ce qui vous a donné envie de vous impliquer dans la politique locale?

F.B. : En 2013, j’ai été sollicité pour rejoindre une liste électorale et j’ai pris cet engagement comme une opportunité de comprendre les enjeux, notamment de développement urbain et économique, de l’époque. Je n’ai pas été élu cette fois-là, mais j’ai continué à m’intéresser aux défis très variés que doit relever une collectivité locale. C’est en tant que président de l’école de musique intercommunale (EMAPR) que j’ai pu dialoguer en bonne intelligence, dans un climat de confiance, avec les élus de la communauté de communes.

Vous êtes également un élu, puisque vous avez rejoint le conseil municipal de Rosheim en 2020…

F.B. : J’ai effectivement rejoint en 2020 une liste représentant un collectif de Rosheimois malmenés par l’équipe municipale en place. En tant qu’élu du groupe minoritaire au conseil municipal, j’ai à cœur de réparer, dans la mesure des moyens qui me sont accordés, les dégâts causés au «vivre-ensemble» par des années de décisions et de pratiques souvent brutales régentées par l’équipe majoritaire. 

C’est pour restaurer un climat d’entente et de collaboration que vous vous présentez aux élections municipales de 2026?

F.B. : Tout à fait, mais pas seulement! À mon sens, c’est l’exemplarité et le travail de la municipalité qui contribueront à donner un nouveau souffle à Rosheim. C’est la raison pour laquelle l’un des objectifs principaux de l’équipe que j’ai l’honneur de représenter est de porter des projets qui rassemblent les habitants de Rosheim. Et cela commence par l’écoute et la prise en compte des besoins de chacun. Réduire les incivilités, rappeler l’importance des bonnes relations entre voisins et l’impact que peuvent avoir un simple sourire ou un bonjour, prôner le respect en général… tout cela contribuera à ramener la sérénité dans notre quotidien.

Cette proximité avec nos concitoyens sera aussi entretenue par un soutien renforcé aux associations locales et à l’animation de la vie dans les différents quartiers.

Dans un autre registre, la circulation, surtout au centre-ville, doit être repensée pour harmoniser la cohabitation entre les différents modes de déplacement et faciliter l’accès aux commerces et autres lieux publics.

À propos des commerces : vous accordez beaucoup d’importance au lien social, avez-vous des ambitions similaires concernant le tissu économique de Rosheim?

F.B. : Bien sûr, car ces deux aspects de la vie en ville sont totalement liés! Si Rosheim devenait une simple «cité dortoir», cela pourrait engendrer à la fois une rupture du lien social et un abandon du tissu économique local par les habitants de la ville. Le dynamisme de nos commerces de proximité, comme de nos artisans, est un enjeu économique majeur de notre territoire. C’est pourquoi nous souhaitons les soutenir et les maintenir ouverts! Nous agirons également auprès des différents acteurs économiques de notre communauté de communes afin de relever, avec eux, les défis actuels et à venir.

Un mot pour conclure ?

F.B. : Les membres de l’équipe que je représente sont prêts à travailler dur pour améliorer la qualité de vie de leurs concitoyens. Je crois en leurs compétences et en leur force d’action autant qu’ils ont foi en ma capacité de fédérer, de piloter, et de prendre de bonnes décisions pour que Rosheim redevienne une ville qui nous ressemble.

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